Noël au boulot: rencontre avec un boucher

Les commandes affluent pour une fondue chinoise ou bourguignonne. L'équipe de la boucherie Yerly a été renforcée pour répondre à la demande.

Gérard Yerly et sa femme Anita ont fondé la boucherie à Rossens en janvier 2003. © RadioFr.

Tout le monde veut une belle table avec des choses gourmandes pour les fêtes. Le téléphone n'arrête pas de sonner chez les artisans, qui transpirent à grosses gouttes pour respecter leur carnet de commandes. Boulangers, pâtissiers, fromagers sont très sollicités.

Direction la boucherie Yerly à Rossens, où le patron Gérard Yerly assure que tout est sous contrôle. Il y a beaucoup de demandes en ce moment: fondue chinoise, bressane, vigneronne, bourguignonne.

Le 24 décembre, plus de 700 commandes ont été passées "Effectivement, c'est notre record, même post-Covid, c'était exceptionnel", dit-il. L'équipe a même dû être renforcée: normalement, il y a huit collaborateurs dans l'entreprise, deux personnes sont venues en renfort. 

Au dernier moment

Pour Nouvel An, c'est plus compliqué d'anticiper. Car les gens regardent la météo et commandent des plateaux au dernier moment. "Même si ce sont des commandes plus grandes, pour 15-20 personnes, c'est plus compliqué pour nous, mais on arrive à gérer même les imprévus", détaille Gérard Yerly.

Cette année le produit qui s'est le mieux vendu c'est la bourguinoise, de la viande en petits cubes qui se mangent dans le bouillon. Il y a aussi la Giblouyarde, une fondue de boeuf épicé. "L'artisan propose quelque chose de fin et d'unique. Il vous connait, il peut donner des conseils spécifiques, être précis. Pour l'instant les gens font encore vraiment confiance à l'artisan, et ça fait plaisir."

RadioFr. - Karin Baumgartner
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